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• L'ÉPOPÉE DES PIEDS LOURDS •
Nous sommes heureux de vous faire découvrir aux travers de multiples images, notre expérience, notre savoir, qui s'inscrit dans le temps. Vous partagerez avec nous le goût de l'aventure et de la mer, comme l'ont fait ses hommes d'honneur et de courage, pour un métier hors du commun, ayant parfois défié la chronique par certains de leurs exploits.
Tony & Betty Matrone
1871
Eugenio Napoleone Clémente Matrone
Sur les traces de "Eugenio Napoleone Clemente"
C'était mon arrière-arrière grand père et premier d'une grande lignée de scaphandrier, pêcheur de corail, parti de L'ile de Ventotene pour La Calle.
Quitté l'île de Ventotene pour La Calle en Algérie, le corail était plus rare dans le Nord de la Méditerranée et celui des côtes Est de l'Algérie était réputé pour sa meilleure qualité. Les opportunités de travail offertes dans cette région ont également joué un rôle important dans sa décision de partir, dans le seul but de subvenir aux besoins de sa famille.
Ainsi, Eugenio Napoleone Clemente et sa famille ont choisi de s'installer à La Calle en Algérie pour travailler dans la pêche et la collecte de corail...
Sur les traces de "Eugenio Napoleone Clemente"
C'était mon arrière-arrière grand père et premier d'une grande lignée de scaphandrier, pêcheur de corail, parti de L'ile de Ventotene pour La Calle.
Quitté l'île de Ventotene pour La Calle en Algérie, le corail était plus rare dans le Nord de la Méditerranée et celui des côtes Est de l'Algérie était réputé pour sa meilleure qualité. Les opportunités de travail offertes dans cette région ont également joué un rôle important dans sa décision de partir, dans le seul but de subvenir aux besoins de sa famille.
Ainsi, Eugenio Napoleone Clemente et sa famille ont choisi de s'installer à La Calle en Algérie pour travailler dans la pêche et la collecte de corail...
1882
UN PEU DE TOUT
Le Génie civil signale à propos du renflouement de la Provence, qui a sombré à Constantinople, un utile perfectionnement qu'on vient d'apporter aux scaphandres. Une des glaces du casque est remplaciée par une plaque de cuivre dans laquelle est enchâssé un téléphone, de sorte que le scaphandre, plongé sous l'eau, n'a qu'à tourner légèrement la tête pour recevoir des instructions de l'extérieur ou pour rapporter ce qu'il voit et ce qu'il éprouve. Autrefois, lorsque les plongeurs visitaient : un navire sombré, on était forcé de les ramener hors de l'eau pour qu'ils rendissent compte de leur inspection, et l'on devait leur donner des instructions longues et détaillées qu'il fallait confier à leur mémoire et à leur intelligence. Aujourd'hui un ingénieur en personne, ou même le capitaine du bord, peut diriger les investigations du scaphandrier ; c'est une véritable conversation qui peut s'établir de la surface au fond de la mer. Ajoutons que le plongeur, en cas de danger ou d'indisposition, n'avait qu'une cloche ou une corde d'alarme. Avec le téléphone, il peut signaler le danger et demander efficacement du secours. Le scaphandrier ne se contente plus de voir et de travailler au fond de la mer ; Désornais, il pourra fournir des renseignements et recevoir des instructions sans remonter au jour.
• Journal du Mercredi 31 mai 1882 - Le Soleil •
1925
Cadeau : Le journal du Petit Inventeur N°114 du 19 mai 1925 : Comment les hommes vont sous la mer à télécharger ici
A la fin du XIXe siècle...Par Patrick Mouton
DANS LA FORMIDABLE HISTOIRE DE LA CONQUÊTE DU MONDE SOUS-MARIN, L’ÉPOPÉE DES SCAPHANDRIERS TIENT UNE PLACE À PART, AURÉOLÉE DES SOUVENIRS ET DE LA NOSTALGIE QUI NIMBENT UN MÉTIER DE LA MER HORS DU COMMUN ET DANGEREUX. UN DES ACTES DE BRAVOURE DES PIEDS LOURDS A ÉTÉ LA REMISE EN SERVICE DU PORT DE MARSEILLE À LA FIN DE LA DERNIÈRE GUERRE MONDIALE. CHRONIQUE DE LA VIE DE CES HOMMES QUI, DANS L’OBSCURITÉ, ONT RENFLOUÉS OU DÉCOUPÉS AU CHALUMEAU DES DIZAINES DE NAVIRES COULÉS PAR LES B17 AMÉRICAINS OU SABORDÉS PAR LES ARTIFICIERS ALLEMANDS.
A la fin du XIXe siècle, pour fuir la famine ensoleillée de leur Mezzogiorno natal, des centaines de familles italiennes émigrent à Marseille avec mamma, bambini et valises. Dans un bruyant désordre, tous débarquent du ventre noir et fatigué de vapeurs poussives.
En quête d’un nouvel espoir, il y a là des maçons, carreleurs, plâtriers, des ouvriers agricoles ou des cuisiniers. Egalement, des pêcheurs et des charpentiers de marine, les maestri d’ascia (maîtres de hache), qui, très vite, vont donner naissance, puis ses lettres de noblesse, à la barquette marseillaise. Bien décidée à prendre une part du - modeste - gâteau, on trouve également une petite corporation : celle des scaphandriers pieds-lourds, les fameux palombari, rompus à l’exécution de tous les travaux immergés possibles, mais aussi à la récolte du corail rouge et des éponges, à l’instar de leurs cousins grecs : les sphoungarades. Le nouveau port de Marseille, sur site dit de la joliette, a alors définitivement supplanté l’ancien, ou « Vieux », port. Riz, coton, charbon, bois tropicaux, épices aux senteurs qui exsudent des sacs de jute parfois troués : les quais sont encombrés des marchandises les plus diverses venues d’Afrique, les Amériques et d’Extrême-Orient.
Les dockers ne parlent que d’Annam, de Cochinchine, Sénégal, Guinée, Gabon ou Brésil.
Pour les pieds lourds, il y a de l’ouvrage : ici, bétonnage ou agrandissement d’un quai, là, réparation d’un môle, plus loin, récupération d’une ancre perdue sur le fond, colmatage d’une brèche dans une coque trop malmenée par le mauvais temps, expertise sous-marine sur une structure abîmée, etc. Et bien sûr, renflouement d’un bateau coulé suite à une voie d’eau ou à une avarie...
1930
Pierre Matrone dit "Napoléon" - Archives retrouvées de 1930 à 1932
LE PETIT PROVENCAL - MARSEILLE, le 20 Janvier - 1930 AUTOUR DE LA DISPARITION DE L'OUVRIER CIANO
L'infortuné était accidentellement tombé dans le puits de Fondacle. Son cadavre a été retiré, hier.
Notre cliché représente le transport du cercueil contenant la dépouille de l'ouvrier Louis Ciano. Dans le médaillon : le scaphandrier Pierre Matrone.
Notre cliché représente le transport du cercueil contenant la dépouille de l'ouvrier Louis Ciano. Dans le médaillon :
Le scaphandrier Pierre Matrone.
Il y a huit jours, nous indiquions que l'ouvrier Louis Ciano, agé de 40 ans, habitant avec son frère campagne Beauregard, aux Madets, avait dû accidentellement tomber dans une des profondes excavations situées à proximité d'une carrière abandonnée, traverse de Fondacle, à Saint-Julien. Cet accident n'ayant pas eu de témoin, le frere du disparu vouint faire sur ses circonstances toute la lumière désirable. Et afin d'établir les causes exactes de la mort de Louis Ciano. IL se porta partie civile et saisit le Parquet de l'affaire. Une information fut donc ouverte contre inconnu, et confiée à M. Pierrucci, juge d'instruction. Le premier soin de M. Pierrucci fut de faire, rechercher le corps de Ciano. Cette décision donna lieu à une série d'opérations difficiles. Elles ont été effectuées hier, par le scaphandrier Pierre Matrone, qui a fourni un effort considérable. En présence de M. Ciais sous-chef de la sûreté, du frêre du disparu, et de son avocat. La puits de Fondacle est en réalité un gouffre de 20 mètres de diamètre environ. La nappe d'eau, profonde de 25 mètres, se trouve à 30 mètres du sol. Pour descendre dans cette excavation, les policiers et le scaphandrier empruntèrent une galerie souterraine très étroite. Dès samedi après-midi, diverses plongées furent effectuées. Elles permirent de situer l'emplacement du cadavre qui fut remonté dans la matinée d'hier, et transporté a la morgue, ou, dans l'après-midi, le docteur Dufour, médecin légiste, a pratiqué l'autopsie. Le défunt avait divers papiers dans les poches de ses vêtements qui n'ont pas été fouillées. Il ne portait aucune trace de violences. Après l'avoir longuement examiné, M. Dufour a conclu qu'il était mort asphyxié. Il s'agissait donc d'un accident ou d'un suicide. Lorsqu'ils eurent connaissance des conclusions du rapport du médecin légiste, les enquêteurs ont mis fin à leurs investigations, en adoptant la thèse de l'accident.
1932
LE SAUVETAGE DE LA JASMINE - L'ÉPAVE DU BATEAU "JASMINE" ÉTÉ REPÉRÉ EN RADE DE L'ESTAQUE PAR -50 MÈTRES DE FOND
On ignore encore si elle renferme les corps des deux infortunés pêcheurs. Les deux frères Casa et leurs dévoués camarades, en poursuivant leurs recherches sur les lieux de la disparition de la Jasmine, en ont repéré l'épave hier, en rade de l'Estaque. Vers 8 heures, les bateaux Nouveau-Né, à bord duquel se trouvait notamment le prud'homme Souquet, Deux Frères, Cherche et le chalutier Zézette, en draguant, par 50 mètres de fond environ, relevaient la présence d'une épave. Les autres embarcations, prévenues, se rapprochèrent alors et on réussit à ramener sur les pointes d'un grappin des traces de couleurs correspondant à celles du bateau disparu. Le scaphandrier Matrone plongea alors par deux fois et put se rendre compte qu'on se trouvait bien en présence de l'épave de la Jasmine. Au cours de l'après-midi, un grappin ramenait à la surface l'antenne du bateau. Il n'y avait donc plus de dou-te. L'antenne ainsi remontée a été. ramené au Vieux-Port par le Nouveau-Né. Le scaphandrier descendit une troisième fois, mais l'état de la mer, et surtout la fatigue, ne lui permirent pas de prolonger son séjour sous l'eau. Il ne croit pas cependant que l'épave retienne prisonniers les corps des infortunés pêcheurs. Un bidon vide a été placé en guise de bouée au-dessus de l'épave dont on tentera sans doute le renflouement au-jourd'hui. On espère que cette opération pourra être menée à bien par les gros chalutiers du syndicat. • R.
1932
LE PETIT MARSEILLAIS - UN SCAPHANDRIER À PLONGÉE HIER DANS LA BASSIN DE LA PLAINE
Le manuel du parfait protestataire, s'est enrichi, depuis hier, d'une nouvelle manière de protester. Il y a plusieurs facons de montrer aux pouvoirs publics que l'on n'accepte pas leurs décisions. La plus courante consiste à se réunir le plus nombreux possible, d'ordinaire dans une salle, d'y convier un ou plusieurs elus, conseillers d'arrondissement ou deputes, selon l'importance de la question, de discourir sur le sujet de la protestation et de voter ensuite un ordre du jour bien senti que l'on porte avec éclat et en groupe à la préfecture ou à l'hôtel de ville, selon le cas. D'autres, plus originales, consistent à éteindre l'électricité, à se promener en cortège en portant ostensiblement des pancartes, à se priver de telle ou telle commodité, à condition qu'elle ne soit pas trop nécessaire, etc... etc... De temps en temps, on note aussi quelques protestations spirituelles qui ont pour résultat non seulement d'amuser la galerie, mais encore d'emouvoir l'autorité supérieure. Roland Dorgeles, il y a quelques années, à Paris, alors qu'il n'était pas encore membre de l'Académie Goncourt, pour protester contre son propriétaire qui venait de l'expulser du logement qu'il occupait. Ne se mit-il pas à se raser sur les grands boulevards, devant la glace d'un grand magasin ? C'est à une protestation de ce genre que s'est livre, hier matin, le Syndicat des scaphandriers, sur la place Jean Jaures. Un scaphandrier a plongé dans « le bassin de la Plaine ». Vous ne le croyez pas ? Regardez notre cliché. - Pourquoi faire ? dites-vous. - Pour protester au nom de son Syndicat... Pas davantage ! Vous avez certainement entendu parler du conflit qui oppose l'autorité maritime et les pêcheurs au Syndicat des scaphandriers et qui dure depuis dix ans. Auparavant et depuis 1886, les scaphandriers étaient autorisés à pêcher au fond de la mer non seulement l'éponge et le corail, mais encore tous les coquillages qui y croissent. En 1921, on prétendit que les scaphandriers dévastaient le fond de la mer, en écrasant avec leurs bottes en plomb les œufs des poissons, les oursins et tout ce qui vit sur le sol sous-marin. Les scaphandriers se défendirent de leur mieux. Ils firent démarche sur démarche au ministère de la marine • en novembre dernier, ils obtinrent une promesse. On leur fit espérer qu'ils auraient la permission de pêcher les coquillages au scaphandre, du ler décembre au ler mars de chaque année. Mais, comme Sœur Anne, ne voyant rien venir sous forme d'autorisation, ils décidèrent de protester. C'est ce qu'ils firent, hier matin, sur la place Jean-Jaurès. Le scaphandrier Pierre Matrone, dit Napoléon, plongea ou plutôt entra dans l'eau en brisant la glace - car la surface du bassin était entièrement gelée - et fut obligé de se recroqueviller pour disparaitre. A plusieurs reprises, il s'enfonca ainsi dans l'eau, mimant le travail du scaphandrier dans la mer et remonta avec du corail et des eponges... dont il s'était muni évidemment quelques instants auparavant. Tout autour du bassin, les curieux on s'en doute - étaient nombreux et intéressés. En quelques mots. M. Zagame, président du Syndicat, nous fit l'historique du conflit et émit l'espoir que les scaphandriers obtiendront, un jour prochain, les petites satisfactions qu'ils sollicitent.
On sait combien est digne d'estime la corporation des scaphandriers. On sait que ceux-ci ont souvent fait prenve de courage et que l'on a jamais en vain fait appel à leur dévouement.. Ne pourrait-on pas mieux examiner leurs droits au travail ? C'est tout ce qu'ils demandent.
René MERLE
1947
TONY MATRONE - LÀ OÙ TOUT COMMENCE
Antoine Matrone, surnommé "Tony", a commencé sa carrière de scaphandrier "pieds lourds" à l'âge de 16 ans. Pendant six ans, il a travaillé avec la société Hippocampe, basée à Marseille, où il a effectué diverses tâches, telles que la construction et la reconstruction de quais, ainsi que des recherches et des investigations sur les épaves de la Seconde Guerre mondiale pour l'extraction d'engins explosifs.
Sa compétence et son expertise ont été rapidement reconnues, et il a été mobilisé par l'armée française pour participer au déminage du port de Marseille. Tony a joué un rôle crucial dans la recherche et le désamorçage des mines sous-marines, contribuant ainsi à assurer la sécurité du port et de ses environs.
Sa connaissance approfondie des techniques de plongée et son dévouement inébranlable ont fait de lui un acteur essentiel dans la préservation de la sécurité maritime. Son travail a permis de minimiser les risques d'accidents et de préserver la vie des marins et des civils qui utilisaient le port de Marseille.
Au fil des années, Tony est devenu une référence dans le domaine de la plongée professionnelle et des travaux sous-marins. Sa réputation s'est étendue bien au-delà de Marseille, et il a été sollicité pour participer à des missions sous-marines dans le monde entier. Son expertise et son expérience ont été précieuses pour résoudre des problèmes complexes liés à l'ingénierie sous-marine.
Malgré son succès, Tony est resté humble et engagé envers sa ville natale. Il a continué à partager son savoir-faire sur de nos nombreux chantiers en participant à des projets de grande ampleur. Aujourd'hui, le nom d'Antoine Matrone, ou Tony, est associé au courage, à l'expertise et à la détermination.
Son héritage perdure, rappelant à tous les dangers et les défis auxquels sont confrontés les scaphandriers professionnels et soulignant l'importance vitale de leur travail dans la préservation de nos océans et de notre patrimoine maritime.
1950
OCÉAN ATLANTIQUE AFRIQUE
AFRIQUE DU NORD :
Découpage par -35 mètres de profondeur du cargo LA FERRIÈRE pour la société MARCELLIN - JOLIA CHABERT.
Travaux effectués sur L'EDGAR QUINET, bateau de guerre français à Mers El-Kébir, pour la société COFFRAMA à bord du CLT 525.
Par la suite, il effectuera plusieurs opérations de découpage, ainsi que de nombreuses récupérations d'épaves durant plusieurs années.
1954 - CONGO-BELGE, MATADI :
Construction du quai le plus haut du monde sur le fleuve Congo où le courant atteignait plus de 3 nœuds sur les rives.
Construction du quai de VENISE pour la société : "C.E.I. & HERSENT"
1965 - CAMEROUN :
Réfection des quais du Port de DOUALA pour le groupement Spie-Batignolles.
1965 - ÉGYPTE :
Dégagement du Canal de Suez, entre Port-Saïd et Port-Fouad sous le commandement du contre-amiral Champion.
LE PORT DE MATADI
....Les années de guerre vinrent malheureusement empêcher tout nouvel effort d'équipement. Une grève de 1500 travailleurs. En 1945 vint aussi entraver la normalisation du trafic. Les installations de Matadi demeurèrent ainsi pratiquement inchangées de 1940 à 1949, année durant laquelle l'arrivée d'un matériel considérable permit d'entreprendre des travaux dont le besoin se faisait impérieusement sentir.
En moins d'un an, le port de Matadi porta le nombre de ses grues éclectiques de quai de 10 à 20, les terre-pleins devant les magasins furent dallés d'un bout à l'autre des quais, des extensions aux magasins du quai de Matadi augmentèrent de 40 % à la capacité de magasinage du port. Le dallage des quais, en particulier, s'avérait d'autant plus nécessaire qu'il était la condition préalable à la généralisation des méthodes de manutention mécanique du cargo-magasin connues sous le
nom de « palettisation » introduites à Matadi en 1948.
Ultérieurement le nombre de grues de quai fut porté à 32, ce qui permit d'atteindre un rendement de 1.500tonnes par mètre de quai et par an, à l'époque l'un des plus élevés dans le monde.
A partir de 1950, furent entamés les travaux d'extension du port vers l'aval (Kala Kala) comportant la réalisation de terre pleins de 200 m. de profondeur, qui ont exigé un million et demi de m3 de déblais de roches, et la construction d'un quai de 460 m. de longueur en blocs cyclopéens de 100 t. le plus haut quai en blocs du monde, inauguré le 15 mai 1956.
L'année précédente, en 1955, le tonnage le plus élevé avait été atteint avec 1.555.564ton au travers des 1050 m en service.
Fin 2005, des travaux de réhabilitation du quai Venise ont débutés, en vue de porter celui-ci à une superficie de 5 000 m2, pour l'accueil de navires de 300 000 tonnes.
Le Port de Matadi est un port de la République démocratique du Congo situé à Matadi dans le Bas-Congo. Le port est le point d'entrée et de sortie industriel privilégié pour la République démocratique du Congo, et en particulier pour sa capitale Kinshasa, à laquelle il est relié par la route et le chemin de fer. Le port est géré par l'ONATRA.
1965
LA COMEX, MER DU NORD
Recruté par Henry Germain Delauze, président de la Comex, pour la réalisation de chantiers en souffrance.
1965 - CHERBOURG :
Cité par le Général de Gaulle pour une remise de la Légion d'Honneur pour sa participation à la construction des cales de halage du premier sous-marin atomique lanceur d'engins, le REDOUTABLE, et du sous-marin la MINERVE.
1966 - LA ROCHELLE :
- Travaux sur le môle d'escale ;
- Scaphandrier à bord du NEPTUNE 1 en mer du nord...
LOUIS BERGÈS - MER DU NORD
Extrait de mon livre sauvetage de Neptune I.
Je suis scaphandrier Comex sur la barge de forage pétrolière Neptune 1
Peu de temps après dans une violente tempête hurricane en décembre 1966 la barge mise à flot est partie à la dérive.
Les puissants remorqueurs ne pouvait pas passer, aucun hélicoptère ne pouvait décoller.
L'ORTF de l'époque au journal télévisé donnait l'information que nous avions coulé.
Finalement avec une grande Baraka nous avons dérivé en traversant pendant presque deux jours en perdition total la mer du Nord jusqu'à Rotterdam en Hollande.
Inutile de dire l'émotion des familles...
"Tony était un compagnon scaphandrier de première classe. Dans le film on le voit à bord de la barge pétrolière Neptune l en mer du Nord forant pour la shell à l'époque des pioniers. C 'était un compagnon joyeux à bord du train qui nous amenait à Lowestoft, il s'était mis à chanter petit papa noël ce qui avait fini par charmer les veilles Anglaises qui voyageaient avec nous en première classe."
Louis Bergès
1980
THIERRY MATRONE - TOUS TRAVAUX SOUS MARINS - TRAVAUX MARITIMES ET FLUVIAUX
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